Questions - Réponses / Blog de bob

Questions - Réponses c'est ICI. (Merci).      

Copié-collé de ton blog :

bob a écrit:

- Cette image montre quelques larves en forme de poire et d’une apparence plus ou moins lisse. Sont-elles, les futures sexuées ? J’en doute, car, selon les informations reçues, elles sont déjà présentes dans la nature ! Ci-dessus, la plus grande larve piriforme, se trouve en haut à gauche, sous la troisième ouvrière.

Et alors ?
ces larves en forme de poire, sexuées ?

RARA63 a écrit:

Et alors ? ces larves en forme de poire, sexuées ?

Impossible de te répondre ! Il y a (au pif) bien 2000 larves et nymphes !

J’observe rarement le couvain (à la loupe), je jette un œil pour me rassurer que ma gyne n’est pas morte. Je préfère suivre leurs déplacements dans les tubes. C’est en prenant quelques images que je me suis aperçu qu'en effet, certaines avaient la forme typique des sexuées.

Mais nous sommes déjà le 19 août, je crains qu’il soit trop tard et qu’elles soient dévorées. J’en suis donc qu’aux suppositions ! L’année dernière elles étaient isolées, cette année je n’observe rien comme signe avant-coureur ! Je préfèrerais obtenir cette année des mâles et envisager quelques « mariages » avec les gynes de T-tof.

Il me reste aussi trois gynes de l’année dernière que j’aimerais féconder !!! Mais je crois qu’elles sont en fin de vie, je n’aperçois plus les œufs trophiques. J’ai offert de la semoule de blé, mais cela ne les stimule plus !

robert

bob a écrit:

Il y a (au pif) bien 2000 laves et nymphes !

Bientôt, ta pièce sera trop petite pour tout ce petit monde, non ?

Bonjour,
Une petite mise à jour a été réalisée.
139 - La réception de nouvelles gynes.
140 - Pourquoi de nouvelles gynes ?
141 - Quelles seront les expériences ?
142 - Diapause 2007 - 2008

RARA63 a écrit:

Bientôt, ta pièce sera trop petite pour tout ce petit monde, non ?

Je pourrais, éventuellement, placer des étagères au-dessus des tables !!!

Salut Robert,

es-tu sûr de ta manipulation ? Je ne vois pas de mise à jour sur ton blog, qui pour moi s'arrête à 138 préparation de l'hivernage...

Manu

Salut,
pour moi pas de problème : j'ai pu voir la bouille de ces nouvelles venues !
Bonne chance pour ces nouveaux élevages !
Pour celles que tu as mises au frigo, qu'est ce qui est enroulé autour des tubes ? L'objectif est d'atteindre à peu près quelle température à l'intérieur des tubes dans le frigo et dans le tiroir ?
Rémi.

Bonjour à vous,
Manu…C’est bien bizarre çà !!!
Orderic…Dans le frigo (bac aux légumes) il fait 7°. (C’est l’emplacement idéal pour une gyne primaire. Dans la chambre, j’ai 12° lorsqu’il fait +/- 0° au dehors. Impossible de nettoyer les aires de chasses, elles restent hyperactives, cela m’énerve un peu, (pour une espèce méditerranéenne !!!), je serai obligé d’ouvrir les fenêtres, comme l’année dernière, pour les travaux d’entretien. Autour des tubes il y a de la ouate (expédition) j’ai gardé l’emballage par précaution (antichoc). Ce ne serait pas la première fois qu’il y a une bricole qui tombe dans le bac !!!

Bonjour Robert,

Pour la préparation à l’hivernage (nov 07), tu dis qu’il y a dispersion des graines, et que celà annonce probablement un hivers rude : celà leurs permet d’avoir des réserves à dispo. sans faire de longues distances au sein du nid durant la mauvaise saison, c’est ça ?

Robert,Helsen a écrit:

…Autour des tubes il y a de la ouate (expédition) j’ai gardé l’emballage par précaution (antichoc)…

Elles peuvent qu’en même respirer j’imagine ?

Knarf a écrit:

Bonjour Robert,
Pour la préparation à l’hivernage (nov 07), tu dis qu’il y a dispersion des graines, et que cela annonce probablement un hivers rude : celà leurs permet d’avoir des réserves à dispo. sans faire de longues distances au sein du nid durant la mauvaise saison, c’est ça ?

Oui…en effet, mais, c’est une observation qui reste au stade de la supposition …je crois qu’elles pourraient aussi rassembler une petite quantité de graines, dans les nids plus humides, donc, pour ramollir les graines qui serviront à la consommation cet hiver.

Knarf a écrit:

Bonjour Robert,

Robert,Helsen a écrit:

…Autour des tubes il y a de la ouate (expédition) j’ai gardé l’emballage par précaution (antichoc)…

Elles peuvent qu’en même respirer j’imagine ?

Aucun problème…voici deux images qui sont assez explicites !!!

Ah ouais, question anti-choc, je crois qu’elles sont protégées là !


Merci beaucoup pour tes réponses illustrées !

Je ne sais pas si ce que je vais dire est pertinent, mais je vous soumets une petite observation en ce qui concerne l’aération du tube à essais (et non pas la respiration de la gyne en tube) : j’ai remarqué (pour une espèce qui forme des cocons_Lasius niger) que les nymphes sont nues lorsque le tube est fermé par un coton. Parallèlement, lorsque le bouchon de ouate est traversé par 3 à 4 petits tubes de coton-tige (dont le coton a été retiré), les nymphes se trouvent dans des cocons…
Dans le 1er cas (bouchon de coton seul), lorsque j’introduis de la nourriture, je remarque (avec mon doigt) une très légère humidité sur les paroies du tube (invisible à l’œil nu), ce qui n’est pas le cas pour le second cas.

Alors celà dépend peut-être du tassement du coton/bouchon, mais je ne suis pas très doué pour ça, donc j’utilise cette technique pour une meilleure aération de mes tubes (quand il n’y a pas encore d’ouvrières minimes, sinon évasion possible pour des espèces de «petite» taille).

Je pense pas que se soit une notion très nouvelle pour vous, l’aération des tubes, mais je voulais vous parler de cette technique qui marche bien, surtout pour les espèces de taille assez grande. Mais peut-être que dans le cas de la mise au frigo, une fermeture avec «coton seul» convient mieux… question pertes de chaleur de la gyne elle-même, enfin je ne sais pas trop …?

Seul inconvénient (à ma connaissance) avec les petits tubes de «coton-tiges», s’ils sont coupés aux ciseaux (pour enlever leurs bouts de coton), ils peuvent former des «pics», et faire tomber la gyne sur l’un d’eux, lors d’un déplacement du tube à essais un peu brutal par exemple, peut la blesser…

Bonjour Knarf,
L’observation que tu signales est assez courante en captivité (sans être banale) et particulièrement chez cette espèce. Il s’agit d’un déséquilibre important dans la valeur optimale de l’humidité. (La compression du coton/bouchon est trop forte, donc trop d’humidité). Il suffit d’humidifier le bouchon pour provoquer le phénomène. (Un bouchon humidifié empêche le passage correct de l’air et augmente, évidemment, fortement l’humidité) le procédé est employé pour certaines espèces tropicales (+ un apport de t° évidemment). Je ne suis pas un expert en « tube d’essais », je suis même un rétracteur du système ! Je préfère introduire une gyne immédiatement dans le nid de plâtre. (Dans la nature nos petites bestioles n’ont aucune contrainte). Il suffit de prévoir une chambre (forer un petit trou), d’ailleurs, chez moi, elle se réfugie souvent dans un trou d’aération, le choix terminé (car il y en plusieurs trous) je bouche, à l’aide d’un petit autocollant, l’arrivée d’air), après la gyne choisira, sans problème, l’endroit optimal. Je réserve mes tubes uniquement pour la capture des gynes pour les identifications éventuelles et la redistribution (gratuite) des gynes. Bien souvent, je les relâche dans la nature. Il y a bien sûr quelques expériences réalisées en tubes à essai citées sur mon blog.

Robert

Robert,Helsen a écrit:

…Il s’agit d’un déséquilibre important dans la valeur optimale de l’humidité. (La compression du coton/bouchon est trop forte, donc trop d’humidité)…

Oui en effet.

Robert,Helsen a écrit:

…Il suffit d’humidifier le bouchon pour provoquer le phénomène. (Un bouchon humidifié empêche le passage correct de l’air et augmente, évidemment, fortement l’humidité) le procédé est employé pour certaines espèces tropicales…

Je ne savais pas, intéressant…

Je parlais justement des gynes placées en tube (je ne poste donc peut-être pas au bon endroit, j’aurais dû poster sur le topic concernant tes 4 nouvelles gynes).

N’ayant pas d’expérience dans l’élevage des Messor barbarus je me trompe peut-être, mais j’ai cru comprendre durant mes différentes lectures sur ce forum que cette espèce ne demande pas une trop forte saturation en humidité de l’air environnant. Les installations concernant l‘aération dans tes nids en plâtre me paraissent très appropriées.

D’un autre côté, j’ai fait cette observation décrite sur mon post précédent, décrivant un air saturé en humidité contenu dans le tube bouché par du coton (trop compressé). Mais en effet si le coton est peu dense, celà ne devrait pas avoir lieu… Ma remarque concerne donc (je suis confus) que les gars comme moi qui ont la main un peu lourde sur le coton.

:/

Superbe ton blog Robert !

Comme d'habitude !
J'espere avoir bientot des nouvelles de ton enquete sur ce Lichen !

Messor a écrit:

Superbe ton blog Robert !

Comme d'habitude !
J'espere avoir bientot des nouvelles de ton enquete sur ce Lichen !

Oui, intéressante cette observation des ouvrières sur certaines pierres…


C’est toujours impressionnant d’observer le tas de détritus d’une colonie aussi populeuse, preuve d’une grande activité.

L’hécatombe dont tu parles au niveau de tes majors : les premiers ont vu le jour courant 2005 je crois. Les plus vieux d’entre-eux ont donc un peu plus de 2 ans. Ce n’est apparemment pas leur limite d’âge maximale, mais c’est déjà un âge avancé. De ce fait il est possible que certains d’entre-eux supportent mal les conditions d’hivernage, plus dures… mais ce n’est qu’une hypothèse (?)
Il serait intéressant d’avoir à ce sujet des observations de tas de détritus de colonies sauvages à différentes saisons, par exemple à la sortie d’hivers (probablement délicat à réaliser…)

Knarf a écrit:

Oui, intéressante cette observation des ouvrières sur certaines pierres…
C’est toujours impressionnant d’observer le tas de détritus d’une colonie aussi populeuse, preuve d’une grande activité.
L’hécatombe dont tu parles au niveau de tes majors : les premiers ont vu le jour courant 2005 je crois. Les plus vieux d’entre-eux ont donc un peu plus de 2 ans. Ce n’est apparemment pas leur limite d’âge maximale, mais c’est déjà un âge avancé. De ce fait il est possible que certains d’entre-eux supportent mal les conditions d’hivernage, plus dures… mais ce n’est qu’une hypothèse (?)
Il serait intéressant d’avoir à ce sujet des observations de tas de détritus de colonies sauvages à différentes saisons, par exemple à la sortie d’hivers (probablement délicat à réaliser…)

- Coïncidence, mais, après avoir placé cette observation sur mon blog, surprise, plus aucune ouvrière sur les pierres !!! Cette interruption fut de courtes durées, car, après cette petite pause, ceci fit réapparaître immédiatement les algues ! Le phénomène se poursuivit donc de plus belle (13° !!!).
- Pour les majors, je crois, que la durée de vie est plus courte que les autres castes !!! (À confirmer).
- Les détritus sont, en effet, très importants et se poursuivent même actuellement, (dans une moindre mesure) mais, cela confirme qu’elles se nourrissent toujours.
- Pour les observations des colonies sauvages, j’attends les réactions des membres de cette région !!! (Il y a du nouveau sur mon blog - les baies).
http://messorbe.canalblog.com/archives/2008/01/16/7586565.html

Très bonne initiative l' "INDEX THEMATIQUE DU BLOG"
J'en veux encore

dukenukem08 a écrit:

Très bonne initiative l' "INDEX THEMATIQUE DU BLOG"
J'en veux encore

Peut être…mais, il me reste encore 147 liens à trouver…alors là !

Bonjour!
Je vous savoir si tu ne chauffer que ton aire de recolte ou aussi le nid?
Comment fais tu au niveau du chauffage je suis perdu

Merci

kanar_62 a écrit:

Bonjour!
Je vous savoir si tu ne chauffer que ton aire de recolte ou aussi le nid?
Comment fais tu au niveau du chauffage je suis perdu
Merci

- Pourtant, c’est bien simple, je ne chauffe rien, ni les nids, ni les aires de récolte. La chambre est placée plein sud et cela suffit amplement. Sauf, pour la sortie de la diapause que j’ai ouvert les radiateurs de chauffage de la chambre. (Bien trop tôt d’ailleurs). L’année prochaine, ce sera mi-mars !!! J’ai placé un tapis chauffant, uniquement, sur un seul des nids (N3) pour effectuer quelques petits tests, rien de plus, d’ailleurs il y a belle lurette que je l’ai déconnecté. Il s’agissait d’observer les réactions de la colonie (la ponte, déplacement du couvain et de la gyne) tout en surveillant de très près l’humidité (évaporation).
Première constatation : les larves de sexuées qui sont actuellement présentes, et quelques nymphes, ( deux mois trop tôt), et en plus, en grand nombre dans les nids non chauffés (un apport artificiel de la température est donc superflu). J’ai aussi manqué de détruire ma colonie, car le tapis chauffant de couleur noire varie fortement si celui-ci est baigné par les rayons du soleil. C’est ainsi que pendant une journée très ensoleillée et une absence prolongée au domicile, j’ai pu constater, lors de mon retour que le thermomètre, placé sous cette résistance, indiquait une température approchant les 45° !!! Heureusement que ma fourmilière possède plusieurs modules, car elles se sont réfugiées dans les autres nids et même dans les aires de récolte. J’ai évité de peu la grande catastrophe et il va de soit que j’ai immédiatement retiré le tapis. Pour les gynes en tube d’essai, le timing est moins important, mais un apport de chaleur quel qu’il soit doit être mûrement réfléchi. (Déshydratation rapide).

Tres interessant tout cela!
J'avais lu sur votre blog que vous aviez mis un tapis chauffant donc je me suis dis pourquoi pas...

Ma temperature actuelle varie entre 21° et 23° la journée et baisse un peu la nuit.
Pensez vous qu'elle est suffisante?
Si vous me dites que vous avez la meme alors oui vu la colonie impressionnante que vous avez

Merci de me repondre
Fourmicalement

Je voulais avoir des nouvelles de cette colonie ! Le dernier message est assez inquiétant et la théorie sur l'huile de parafine tout autant !

C'est cette huile que j'utilise... Ta théorie est possible mais les fourmis ne touche que trés rarement cette huile.

Si elle a des effets négatif c'est effet ne se cantone t'il pas avec d'importantes colonies ?

Bonjour Robert, je viens de relire ton post sur ton blog concernant les morts massives qui surgissent dans ta colonie. Je me demandais si, depuis que tu as enlevé les plafonds enduits d'huile de paraffine, les exécutions avaient cessé, et si les choses étaient rentrées dans la normal?
J'imagine ton désarroi, découvrir des fourmis sans gastre avancer... C'est vraiment une catastrophe, j'espère que cette situation a cessé et que la colonie va retourner à la normale!
^_^x

Adrien a écrit:

Je voulais avoir des nouvelles de cette colonie ! Le dernier message est assez inquiétant et la théorie sur l'huile de parafine tout autant !
C'est cette huile que j'utilise... Ta théorie est possible mais les fourmis ne touche que trés rarement cette huile.
Si elle a des effets négatif c'est effet ne se cantone t'il pas avec d'importantes colonies ?

- Je crois, et ceci en fonction des innombrables adeptes du système, et qu’en plus ceux-ci nous signalent subir aucun problème (mais là, je reste néanmoins très perplexe) que le problème de ma colonie se situe uniquement au niveau de sa population. J’ai déjà effectué, plus ou moins, ma réponse sur la rubrique 4.15 (25 sept. 0 :45). Certains membres signalent souvent, à tort d’ailleurs, mais j’en suis le seul responsable, que ma colonie contient 8000 à 10000 ouvrières !!! Je ne crois pas avoir signalé un recensement précis ses deux dernières années (je peux me tromper), mais en fonction des mortes enregistrées et extraites des aires de chasse ses dernières semaines, je peux largement tripler le chiffre et 25.000 serait encore sous-estimé la population avant cette catastrophe !!!
- Je crois, comme tu le signales : « mais les fourmis ne touche que très rarement cette huile » qu’une jeune colonie dont on applique immédiatement le produit et que les ouvrières évitent tout contact (répulsif), qu’elles ne déposent donc aucune phéromone de piste sous ou au-delà de cette barrière (logique), qu'il n'y a rien à craindre. Par contre, en ce qui concerne ma colonie, il y a quatre ans qu’elles se promènent sur la grille en inox et que les phéromones sont présentes et bien tapissées sur toutes les parois des aires de récoltes : on peut aussi imaginé qu’il n’y a aucune surface, minime soit-elle, qui n’a pas été considérablement imprégnée !!! Conjointement, il y a aussi la mémoire visuelle qui pousse toujours les ouvrières à franchir le produit sans retenue. Pour terminer, j’insiste que je ne dénigre pas l’huile de paraffine (déjà cité) mais que je relate objectivement mes observations et comme toi j’aimerai comprendre !!!