La diapause du point de vue scientifique 2

Les travaux de Cerdan et Deley sur Messor barbarus ont permis de mettre en évidence qu'un hivernage de 8°C pendant 76 jours permettait :

• d'améliorer la durée de vie des ouvrières.
  
• d'obtenir une ponte plus rapide et plus abondante de la part de la gyne.

Au sens scientifique du terme, les Messor n'ont pas de diapause (ni d'hibernation, qui est un terme plûtot réservé aux mammifères). Néanmoins elles peuvent entrer dans un état de quiescence lorsque les températures diminuent (conséquences directes de la baisse de température sur leur métabolisme).

D'après les travaux de Cerdan et Deley, cette période de quiescence permettrait d'allonger la vie des ouvrières (ce qui est en soit normal : elles vivent au ralentit = elles vieillissent moins vite) et améliore la ponte de la gyne au printemps (ce qui est normal : après avoir passé 3 mois à 10°C, dès les premières chaleurs la gyne est stimulée et pond).

Il n'y a pas de règle immuable concernant la mise au froid des Messor, chacun à sa petite recette. Personnellement j'ai bien me calquer sur le rythme des saisons. Dès que je vois que les températures externes passent en-dessous de 10°C, je les mets au frais. Même chose pour la sortie d'hivernation.

Citation :

je peux les trouver ou!?

Etude de la fermeture de la société au cours des premières phases de son ontogenèse chez la fourmi : Messor barbarus, Cerdan et deley (1988).

L'hivernage et la ponte des femelles fondatrices de Messor barbarus, Cerdan et Deley (1990).