Description (capitatus)

La « Messor capitatus », présente dans la région méditerranéenne, n’est pas répertoriée dans le Var et comme toutes les Messor absentes dans l’Alpes-Maritimes. Elle remonte progressivement vers le centre du pays, sans toutefois dépasser le Midi- Pyrénées (Gers, Tarn-et-Garonne) Cependant, l’espèce c’est déplacée le long des plages Atlantique, pour atteindre la Bretagne et, plus bas, la région de la Charente-Maritime. Cette espèce est donc assez présente chez vous. Je ne crois pas vivre assez longtemps pour pouvoir, un jour, la retrouver dans mon jardin.
Polymorphe, d’une coloration noire à marron foncé. La taille pour l’ouvrière est de 4 à 9 mm et la gyne peut atteindre les 13 mm 15,5 mm (de 10 à 15,5 mm). Je ne vous apprends rien en signalant que l’espèce est monogyne. Comme les autres espèces, on la retrouve dans les zones calcaire (schisteuse pour la Bretagne). Les essaimages sont plus étalée que ses cousines : du mois août jusqu’à la fin d’octobre. (Discret à massif).
N’oubliez que la « capitatus » est bien plus qu’une cousine, car il s’agit bien d’une Messor barbarus capitatus (sous espèce). Certains scientifiques signalent même la possibilité d’une hybridation entre ses deux espèces. A+bob

Les "supermajores" de Messor capitatus atteignent 13 mm avec une tête large de 4,2 mm, la reine peut atteindre 15,5 mm. On trouve cette espèce dans les Alpes-maritimes, il y en a par exemple au Mont Alban à Nice. Les colonies sont beaucoup moins populeuses que celles de Messor barbarus, entre 3 à 4000 ouvrières.

+ 1 avec toi sauf pour la population ou je n'en sais rien , j'espère pouvoir trouver des gynes cette année, leur essaimage sont dans cette période là !

jmkt a écrit:

Les "supermajores" de Messor capitatus atteignent 13 mm avec une tête large de 4,2 mm, la reine peut atteindre 15,5 mm. On trouve cette espèce dans les Alpes-maritimes, il y en a par exemple au Mont Alban à Nice. Les colonies sont beaucoup moins populeuses que celles de Messor barbarus, entre 3 à 4000 ouvrières.

- Je trouvais aussi que les tailles, toutes castes confondues, étaient sous dimensionnées, toutefois mes données proviennent d’un site scientifique et non d’un « copier-coller » d’un autre forum. Je suis heureux d’apprendre que l’espèce est présente dans les Alpes-maritimes. Néanmoins, je suis un peu sceptique quant à la population que tu nous signales, car, selon la vidéo « cérimes » que j’ai pu visionnée il y a quelques années la colonie de l’espèce « capitatus » me semble être assez populeuse, disons bien plus importante que les 3 à 4000 ouvrières signalées. Je te remercie pour les corrections apportées, toutefois les rectifications seront faites après d’autres confirmations. Le texte de base n’est qu’une ébauche grossière et imparfaite qui, je l’espère, sera modifiée par votre contribution à vous tous. A+bob

Le film dont tu parles a été fait par Bernadette Darchen sur la Côte de Jor dans le Périgord, j'ai rencontré cette scientifique en juin 1978 et c'est elle qui m'a montré où déterrer ma première colonie, qui comptait dans les 3 à 4000 ouvrières ; Mme Darchen m'avait ensuite dit que la plus grosse colonie qu'elle avait déterré comptait 6000 ouvrières mais il y avait deux reines. Par la suite j'ai déterré d'autres colonies dans la région toulousaine et elles avaient aussi entre 3 et 4000 ouvrières (que je comptais au fur et à mesure de leur capture avec une cuillère et un pinceau). Ma passion pour les Messor a commencé lors d'une visite au Palais de la Découverte en 1977, ils avaient une magnifique fourmilière vitrée de Messor capitatus (qui venait d'être déterrée par Mme Darchen) avec de nombreuses majores et des femelles ailées. Messor capitatus était mon espèce préférée jusqu'à ce que j'apprenne l'existence de Messor cephalotes. Après 3 voyages au Kenya j'ai enfin une colonie (reine fondatrice trouvée le 24 avril 2008), qui compte à présent plus d'une centaine d'ouvrières ; la première majore ne va pas tarder à naître, elle doit faire dans les 13 mm.

jmkt a écrit:

Le film dont tu parles a été fait par Bernadette Darchen sur la Côte de Jor dans le Périgord

- En effet, il s’agit de la vidéo de Bernadette Darchen, c’est un document très enrichissant (que j’ai d’ailleurs visionné une bonne dizaine de fois !). Toutefois, je reste très surpris par la faible densité de la population citée pour cette espèce, surtout que celle-ci est très proche de la « barbarus » (Messor barbarus capitatus !). Tu signales aussi la présence de deux reines, je voudrais savoir si la « capitatus » a la particularité d’être, occasionnellement, oligogyne ? Pour la « M. cephalotes » je pourrais, éventuellement, placé une nouvelle rubrique pour cette espèce, à condition bien sûr que tu t’impliques personnellement à nous fournir la description et pourquoi pas de belles images. A+bob

Citation :

Messor barbarus capitatus

Ces deux espèces sont bien différentes, ce n'est pas une sous espèce.
Il est donc incorrect de l'écrire comme ceci (trinomen).

M. barbarus a le propodeum plus arrondi que M. capitatus et ses "majors" ont la tête rouge mais ce dernier point je ne vous l'apprend pas.

Chris. a écrit:

Citation :

Messor barbarus capitatus

Ces deux espèces sont bien différentes, ce n'est pas une sous espèce.
Il est donc incorrect de l'écrire comme ceci (trinomen).

Je cite ma référence : Antslab – Henri, Cagniant – Groupe « barbarus » pg 422.
http://www.akolab.com/fourmis/forum/viewtopic.php?f=40&t=5212
Selon le texte la « capitatus » appartient au groupe barbarus, cependant la dénomination « groupe » n’est pas explicite. (Il y a pour moi, modeste amateur : famille - sous famille – genre – sous genre – espèce et sous espèce.
Mais bon…dsl !
A+bob

prélever des colonies dans la nature, je le fais plus çà c'est pas correct je trouve, malgrès que je l'ai eu fais par mon passé

Tout à fait d'accord, la dernière colonie de Messor capitatus que j'ai déterré si mes souvenirs sont bons c'était il y a une vingtaine d'années...

ok, je croyais que tu continuais, bah t'en mieux au moins on aura + de chance d'avoir des gynes