2011 : 21 févrierJ'ai pu assister au réveil de quelques nids. Selon mes observations, toutes les fourmilières d'une même zone ne se réveillent en même temps.
Les graines germées et les mortes sont mises à l'extérieur.
Les amandiers sont en fleur, la t° fluctue entre 4 et 20°. La moyenne est d'à peu près 15°.
D'après moi, c'est surtout les premières journées très ensoleillées qui déclenchent le réveil des Messor B.
La différence de réveil entre les nids dépends peut être de la différence d'exposition. A vérifier.
2012 : 21 marsIl a plu (pas assez)... Pensant que l'augmentation de l'humidité favoriserait le réveil printanier je suis allé faire le tour de mes colonies.
J'ai pu constater une faible activité à l'entrée d'un nid.
Dans la zone ou les Messors B. sont en conflit avec les Tapinoma, pas la moindre activité en surface chez les Messors B.; en revanche, très forte activité (comparable à un essaimage) chez les Tapinomas.
Il semble que le réveil printanier dépende du micro climat de la zone d'implantation de la colonie.
Un retard d'un mois est notable, certainement lié à la sècheresse qui perdure ce printemps. La campagne est méconnaissable, jaunit, sèche...
2013 : 10 mars > 11 juin 10 mars : J'ai observé ce matin les premières sorties. Le réveil ne concerne pas toutes les colonies. Il semble que ce soit les colonies les plus jeunes qui soient les premières à sortir. Peut être est ce lié à la profondeur d'enfouissement. Les nids les moins profonds sont peut être plus sensibles à la hausse des températures. A vérifier.
- Robert a écrit:
- Après le vol nuptial, qui est tardif en fonction d’autres espèces, les gynes M.barbarus se réfugient sous terre quelques semaines avant la saison hivernale. Enfouies à peine de quelques centimètres, il donc probable qu’elles sont en diapause. L’année suivante, à l’aide de ses filles, elles seront déjà confinées plus profondément ainsi qu’une petite réserve de graines sans pour cela se protéger du froid. Cette progression se poursuivra donc, au fil des années, pour atteindre une zone de moins en moins froide ce qui me laisse croire que seule une colonie ancienne soit capable de se soustraire à un hivernage. D’autant plus que la présence d’un couvain hivernant, la poursuite de la ponte, les réserves importantes de graines impliquent la poursuite de tous les travaux qu’elles produisent pendant la belle saison (cela me semble logique…non ?).
13 mars : Je suis passé visiter mes colonies "matures"; aucune n'était en phase de réveil printanier.
4 avril : Quelques fourmis isolées en surface. Rien de significatif.
Il pleut beaucoup. Record de précipitations depuis 1941. Les températures restent fraîches.
26 mai : Températures particulièrement fraîches pour la saison. Du vent.
Pour de nombreuses colo, pas la moindre activité en surface.
J'ai pu observer aujourd'hui une colonne de récolte. Journée ensoleillée, pas trop de vent.
- Enialix a écrit:
- Avec le temps qu'il a l'air de faire en France en ce moment, cela ne m’étonne guère.
Il me semble que cela devrait se réchauffer d'ici 2 ou 3 semaines, elles auront par contre une année plus courte que d'habitude.
Ceci dit, la végétation à pris un gros "boost" et elles n'auront aucune difficulté à trouver des graines en abondance.
11 juin : La plupart des colos redeviennent actives. Hausse des températures depuis le 3 juin.
- Enialix a écrit:
- Bonne nouvelle ! Surtout si les plantes ont pris un bon coup de boost, il sera intéressant d'observer les différences entre une année normale, et une année plus courte mais intense au niveau des précipitations.
2014 : 22 marsJe croise quelques colonies en phase de réveil printanier depuis la semaine dernière.
2015 : Non renseigné2016 : 17 marsPremières Messor B. en vue.