LLO Admin
Nombre de messages : 293 Age : 44 Localisation : Montpellier Date d'inscription : 05/02/2011
| Sujet: Facteur olfactif dans l'adoption Dim 27 Jan 2013, 10:07 | |
| - Knarf a écrit:
- En ce qui concerne l’adoption, [...] j’aurais tendance à privilégier l’adoption de très jeunes ouvrières et non de larves, car apparemment les ouvrières venant de subir leur mue imaginale ont quasiment une odeur neutre (leurs glandes postpharyngiennes stockant les hydrocarbures de reconnaissance en contiennent encore très peu à cette âge).
De plus, toujours à ce stade de développement, le cerveau n’est pas complètement formé, entrainant des problèmes de reconnaissance d’appartenance. (Informations tirées de l’excellent livre «Les fourmis, comportement, organisation sociale et évolution» de L. Passera et S. Aron, dans lequel des exemples d’adoptions entre individus appartenant à des sous-familles différentes sont cités).
Il semblerait aussi que pour certaines espèces, les composantes de l’environnement extérieur direct (nid) mais aussi la nourriture influencent l’odeur coloniale.
Alors malheureusement, le cas spécifique des Messor barbarus n’est pas cité, mais cela peut nous donner des pistes pour d’éventuelles adoptions afin d’aider par exemple une gyne en difficulté :
-> le pain fabriqué par les Messor barbarus serait peut-être un élément important dans le mélange d’odeurs coloniales. - Knarf a écrit:
- Mais un autre point qui est intéressant de noter, d’après certains scientifiques, c’est que la larve semble mémoriser «l’odeur»» des larves qui l’entourent. Une fois adulte et donc ouvrière, elle semble être capable d’identifier ce type de larves pour s’en occuper en priorité (même si c’est une espèce différente de la sienne). Ce n’est qu’une supposition de ma part, mais cette mémorisation a peut-être (???) des répercussions sur le déroulement d’une adoption que l’on croit (trop rapidement) réussie, et qui en définitive échoue à plus long terme.
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